Des essais plus efficaces grâce à la technique de réfrigération au CO2

La nouvelle technique de réfrigération au CO2 dans la simulation environnementale répond non seulement aux exigences du règlement européen sur les gaz fluorés pour les systèmes de réfrigération à un étage, mais elle peut également accélérer les processus dans le laboratoire d'essai. Grâce à la plage de température étendue des nouvelles enceintes d'essais jusqu'à -50 °C, il est possible de modifier les programmes d'essai existants, ce qui entraîne parfois des gains de temps significatifs.

Dans l'exemple de la norme IEC 60068-2-14 (éd. 7) montre que les cycles d’ssais peuvent être réalisés en moins de la moitié du temps requis jusqu'à présent, en fonction des paramètres sélectionnés. Une situation d'essai typique est l'essai de composants électroniques avec les températures préférentielles TA -40°C et TB +85°C selon le cas d'essai Na. L’« Increased Severity » décrite dans la norme permet d'adapter le stress thermique exercé sur  l'échantillon. Les valeurs de consigne de température de l'essai sont placées en dessous ou au-dessus des températures cibles (-40°C et +85°C) pendant une durée déterminée. Il convient de veiller à ce que les températures de consigne soient choisies conformément à la norme CEI 60068-2-1, sauf indication contraire dans la prescription d'essai pertinente. Sur la base de ces données, la température préférentielle suivante serait de -50 °C. Il est souvent judicieux d'appliquer la même différence de température de 10 K pour la valeur supérieure TBi. Si, pour les périodes « ts* » de la norme d'essai, la température de consigne de l'enceinte d'essai est temporairement réglée sur -50 °C et +95 °C, le changement de température de l'échantillon peut être considérablement accéléré.